Transcription de l’intervention de Bernard Lubat au séminaire de Marc Chemillier
« Modélisation des savoirs musicaux relevant de l’oralité » qui a eu lieu à l’EHESS le mercredi 12 mai 2010.
…Bernard Lubat – Je vais parler du rythme, parce que c’est le point de départ et le point d’arrivée. Le rythme, c’est la danse, c’est la narration de l’heureux-bondi. C’est un rebondi qui ne rebondit jamais toujours pareil. C’est régulier, mais c’est comme dans l’écriture quand on écrivait avec la plume, il y a les pleins et les déliés, ce n’est pas régulier. C’est comme jouer du piano, vous avez les doigts qui ne sont pas réguliers, qui n’ont pas le même poids, donc on peut articuler une mise en place très précise, mais avec un son différent. Donc ce n’est pas égal. Ça commence comme ça, le rythme, c’est inégal et c’est l’indépendance des membres, donc c’est politique si l’on veut, parce que si c’était la dépendance des membres, c’est qu’on serait tous liés, alors là on est cuits (ce fameux lien social que je ne trouve pas que positif)…

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